Cartes postales anciennes |
Accès aux tables (et actes) des registres paroissiaux gardés en commune |
Accès aux tables de l'enregistrement de Dornes (sur le site des archives départementales) |
Personnages célèbres |
Ancien chef lieu de canton
Maire : Jean-Luc GAUTHIER (depuis 2020)
Site officiel de
la commune de Dornes :
http://www.dornes.fr/
Nombre d'habitants : 1219
Ouverture tous les jours sauf le samedi
de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Tél : 03 86 50 60 47
mairie.dornes@wanadoo.fr
Les tables contiennent par ordre alphabétique et dates des décès les noms, prénoms, professions et domiciles des défunts, l'identité des héritiers, la localisation et la valeur des biens transmis et les dates des déclarations des droits à acquitter.
Périodes disponibles :
Accès aux actes |
|||
Accès aux actes |
|||
Accès aux actes |
|||
Accès aux actes |
|||
Tables des décès |
|
||
Tables des décès |
|
||
Tables des décès |
|
||
Tables des naissances 1793 - 1802 |
Tables des mariages +
Divorces 1793- 1802 |
Tables des décès 1793 - 1802 |
|
Actes de naissances 1803 - 1812 |
|
||
Tables des naissances 1813 - 1822 |
Actes des mariages 1813 - 1822 |
|
Claude Fauchet
Évêque et homme politique français (° 22/12/1744 Dornes + 1793
Paris
Prédicateur du roi, il fut démis de ses fonctions en 1788 pour avoir dénoncé le faste de la cour. En 1789, il publia De la religion nationale, où il prônait un catholicisme d'État. Il devint évêque constitutionnel du Calvados en 1791, fut député à la Législative puis à la Convention. Il périt sur l'échafaud avec les Girondins, en faveur desquels il s'était prononcé lors de la journée du 31 mai 1793.
Né à Dornes le 22 décembre 1744, enfant dune riche famille de marchands.
Il entre dans les ordres et se fait remarquer comme prédicateur à la paroisse de Saint Roch à Paris. Lors dun sermon en présence du roi il dira : " il faut des rois et non des tyrans, il faut des sujets et non des esclaves ". Cette prise de position lui vaudra dêtre blâmé. Lors de la convocation des Etats Généraux, il participera très activement aux assemblées de sections et rédigera le cahier de doléance du clergé de Saint Roch. Il sera un des vainqueurs de la Bastille ou il risqua même sa vie. Il défendra des positions très à gauche soutenant à fond les patriotes et sera même accusé de prôner la loi agraire, il utilisera pour développer ses théories un journal appelé la Bouche de fer. Au Club des Jacobins de Paris il précisera sa profession de fois en avril 1791 : " La liberté sans laquelle on nest pas dhomme ; légalité des droit sans laquelle on nest pas citoyen ; la souveraineté du peuple sans laquelle il nexiste ni liberté ni égalité... ". A cette époque il était encore un patriote au fait de sa popularité. Le 1er mai il sera sacré à Paris évêque constitutionnel da Calvados et en septembre, ce département lenverra siéger à lAssemblée Législative le premier sur treize. A lAssemblée bien que continuant à défendre des positions de gauche, il se rapprochera de Roland et de Brissot. Il déclarera quil ny a pas lieu à mettre en accusation Narbonne et laidera à fuir. Cela et ses attaques contre Marat le feront exclure des Jacobins le 17 septembre 1792.
Mais entre temps il a été réélu à la Convention à nouveau le premier. Dés le début de la session ses positions ne se distingueront plus de celles des Girondins et lors de sa mission dans lYonne en octobre il sera un chaud laudateur de Roland, il se montrera très critique envers les taxateurs qu'il qualifiera danarchistes. On remarquera quil avait alors bien changé et que ses positions " populaires " nétaient plus que souvenirs. Dans le procès du roi, il refusera dabord de se prononcer sur la mise en accusation du monarque, puis votera pour lappel au peuple, la détention et le sursis. Par contre il votera la mise en accusation de Marat. Son " Journal des Amis " créés pour soutenir la Gironde neut que peu de succès. Il sopposera encore au mariage des prêtres et attaquera fermement la Commune de Paris. Il sera donc inclus sur la liste de ceux que les sections désiraient voir exclure de la Convention, pourtant il ne sera pas décrété darrestation le 2 juin 1793. Ce nest quaprès lassassinat de Marat quil fut accusé davoir été en relation avec Charlotte Corday et mis en état darrestation. Il fut donc assez logiquement inclus dans le procès des Girondins, condamné à mort et exécuté le 10 brumaire de lan II. On dit quavant son exécution il se fit relever de lapostasie et confessa certains de ses collègues.