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Tarin des aulnes

Carduelis spinus

 

©2018 photo S. Drure

Le tarin des aulnes est un oiseau jaune verdâtre. Il est plus petit que le Verdier, mais les deux espèces se côtoient souvent aux mangeoires, tout près du Chardonneret élégant. Le mâle adulte est jaune verdâtre dans l’ensemble quand on le voit dans la nature. Mais de plus près, on peut voir beaucoup plus de détails. Les parties supérieures sont jaune verdâtre et le croupion est jaune. Le dessus des ailes présente des rémiges noires bordées de jaune. Les scapulaires sont jaune verdâtre légèrement strié de noir. On peut voir également deux barres alaires jaunes très évidentes. La queue fourchue est noire avec une tache jaune à la base des rectrices externes. La femelle est plus terne que le mâle et n’a pas de noir sur la calotte. Les parties supérieures sont jaune pâle strié de gris. Les parties inférieures sont semblables à celles du mâle mais plus densément striées. Les ailes et la queue présentent des dessins similaires mais plus ternes, plutôt gris-brun que noir.

mâle

femelle

Le Tarin des aulnes se reproduit habituellement dans les forêts de conifères ou mixtes, avec une préférence pour les épicéas. En hiver, cette espèce fréquente les bois de bouleaux et d’aulnes le long des cours d’eau.

Il se nourrit principalement de graines de pins ou d’épicéas pendant la période de reproduction. En hiver, ils se rassemblent en groupes mixtes et se nourrissent de graines de bouleaux et d’aulnes, mais ils fréquentent aussi souvent les nichoirs pour se nourrir de graisse et de graines.  A la maison, ils se nourrissent essentiellement en bandes au sol.

© 2018 photo S. Drure

Longueur : 10 - 12 cm

Poids : 13 g

Non Sédentaire

Le Tarin des aulnes se reproduit à travers l’Europe du Nord tempérée et en Russie. Les populations qui vivent dans les parties les plus au nord de l’habitat migrent vers le sud en hiver.

Voix : Un « DLU-ee » plaintif et ténu en vol. Quand ils se nourrissent en groupes, ils lancent des gazouillis « tetetet » bas et secs. Quand il se pose au milieu d’autres tarins, il émet un « chrrr-chrrr » dur et rauque. Le chant est assez mélodieux. C’est une série de phrases gazouillées ondulantes et douces, mais se terminant en un «kreee» rauque.

Oeuf : blanc, bleu ciel ou gris, avec quelques petites taches ou stries.

Nidification

La saison de reproduction a lieu au printemps. Dès le début d’avril, la femelle construit le nid dans un pin ou un sapin, au bout d’une branche horizontale. Le nid est fait de brindilles fines, de mousses, lichens, laine, duvet et poils. Il est très petit.


Migration

Après les avoir vu pour la première fois en 2013, nous sommes restés deux ans sans les apercevoir. En 2016, nous avons pu les voir pendant 3 jours lors de leur voyage retour en mars. En décembre 2017, surprise, les voilà de retour. Cette année, ils ne font pas que passer... Aujourd'hui 3 avril, ils sont toujours là, ils sont restés tout l'hiver...
Hiver 2020, ils sont arrivés le 18 février et sont restés jusque fin mars 2020 ... Hiver 2021, on les a aperçus uniquement le 8 avril. Hiver 2022, deux couples sont arrivés le 26 février 2022... suivi de quelques autres. Une quinzaine d'individus sont finalement restés jusqu'au 15 mars 2022, dernier jour où nous les avons vus en nombre. Un couple de retardataires est resté encore jusqu'au 6 avril
Hiver 2023, deux femelles fréquentent les mangeoires depuis le 11 février 2023. Arrivée de deux mâles. Les deux couples sont toujours là le 24 mars.


©2013-2023 photos S. Drure